Le secteur du transport émet environ 21 % du CO₂ total dans l’Union européenne, soit plus de 760 millions de tonnes en 2022. Face à cette réalité, les enjeux de réduction des émissions et de l’impact carbone, ainsi que la transition énergétique, n’ont jamais été aussi cruciaux. Dans un contexte de développement durable et de pression réglementaire croissante (Green Deal européen, objectif de neutralité carbone d'ici à 2050), les entreprises du transport doivent rechercher des solutions pérennes pour diminuer durablement l’empreinte carbone liée à leur activité.
En misant sur des leviers de décarbonation technologiques concrets, comme ceux proposés par Sinari (réduire l’empreinte carbone de votre transport), il est possible de réduire de façon mesurable, rentable et immédiate l’empreinte carbone du transport routier.
Dans le transport routier de marchandises, notamment pour les flottes de camions, une maintenance régulière impacte directement la consommation de carburant et les émissions de CO₂. Des véhicules bien entretenus peuvent ainsi améliorer de 5 à 10 % leur consommation de diesel. La maintenance prédictive, qui anticipe les défaillances, peut pousser ces gains encore plus loin.
En effet, grâce à des interventions préventives ciblées (filtres propres, alignement des essieux, lubrifiants adaptés, etc.), on peut atteindre jusqu’à 10 % d’économie supplémentaire sur la consommation de carburant, selon certains retours industriels.
Un camion consomme généralement autour de 25 L/100 km (selon le type de véhicule, la route, la charge…), ce qui correspond à environ 66 kg de CO₂ émis tous les 100 km. Une baisse de consommation de 5 à 10 % grâce à une maintenance rigoureuse se traduit donc par 3 à 6 kg de CO₂ en moins par tranche de 100 km parcourus, et ce, par camion. Autrement dit, un entretien optimisé apporte une réduction immédiate de l’impact environnemental du transport routier.
Inutile d’attendre le renouvellement de la flotte en véhicules électriques pour constater ces bénéfices : la maintenance préventive s’impose comme une solution écologique immédiatement disponible pour réduire l’empreinte carbone du transport routier, sans changement de carburant.
Par ailleurs, la maintenance préventive réduit naturellement les risques de panne au sein d’une flotte, prolonge la durée de vie des véhicules et diminue le besoin de remplacements anticipés. À terme, cela génère aussi des économies substantielles en frais de réparation, ces derniers pouvant s’avérer bien plus élevés que le coût d’une maintenance régulière.
Enfin, de manière indirecte, un parc mieux entretenu limite la fabrication de nouveaux camions, ce qui réduit l’empreinte carbone liée à la production de ces véhicules (bilan carbone « caché » de la construction des poids lourds).
La télématique embarquée, couplée à la géolocalisation GPS, s’appuie sur un ensemble de capteurs (moteur, conduite, etc.) pour surveiller une flotte en temps réel. Les données remontées permettent d’optimiser les trajets et la gestion du parc, en évitant les kilomètres inutiles grâce à des solutions dédiées comme nos produits optimisation de tournées. On réduit ainsi la consommation des véhicules et les émissions de CO₂.
En analysant le comportement des chauffeurs sous l’angle de l’écoconduite (ou éco-conduite), ces systèmes aident les transporteurs à diminuer significativement leur impact carbone. Par exemple, la mise en place d’une solution télématique avancée peut permettre à un transporteur de réduire le kilométrage annuel parcouru de 10 à 20 %, ce qui se traduit par autant d’économies de carburant et donc une baisse sensible des émissions de CO₂.
Il faut également rappeler que le ralenti prolongé du moteur (idling) gaspille du diesel et génère des émissions inutiles. Réduire le temps passé à l’arrêt moteur de 10 % peut permettre d’économiser des centaines de tonnes de CO₂ sur une grande flotte. Les outils télématiques rendent cet objectif atteignable en détectant automatiquement les moteurs qui tournent à vide trop longtemps et en envoyant des alertes aux conducteurs ou aux gestionnaires.
De manière générale, la télématique peut signaler les épisodes de ralenti prolongé, les accélérations brusques, les freinages secs ou bien une vitesse excessive... Les indicateurs générés (KPI) servent ensuite à former les conducteurs, à corriger ces habitudes et à encourager les bonnes pratiques d’écoconduite au quotidien. À la clé, on obtient une conduite plus souple, une consommation optimisée et un bilan carbone allégé pour chaque véhicule.
Pour mesurer et réduire efficacement l’empreinte carbone du transport de marchandises, il est stratégique de combiner deux technologies complémentaires : la maintenance préventive et la géolocalisation télématique. Ensemble, ces leviers offrent la possibilité de calculer les émissions de CO₂ de chaque trajet, d’améliorer le bilan carbone global du transport routier, et de piloter efficacement tout plan de décarbonation du secteur.
Concrètement, la technologie télématique (intégrant GPS, capteurs moteur et information de conduite) vient enrichir les informations des systèmes de maintenance. En centralisant toutes ces informations dans une plateforme unifiée, on peut suivre en continu la consommation des camions, le kilométrage réel, les heures de moteur au ralenti et les interventions techniques réalisées. Le bilan carbone de chaque camion devient ainsi une donnée opérationnelle pilotable au jour le jour.
Des alertes automatiques peuvent, par exemple, déclencher une intervention d’entretien dès qu’un véhicule dépasse un seuil de surconsommation ou dès qu’un ralenti excessif est détecté. Cela permet d’optimiser la transition vers un transport plus durable sans attendre l’électrification complète de tous les véhicules.
Concrètement, une entreprise de fret en France exploitant cette synergie maintenance + télématique peut espérer réduire ses émissions de CO₂ de l’ordre de 8 à 15 % en moins d’un an, tout en optimisant son TCO (coût total de possession) et en renforçant ses engagements environnementaux (stratégie RSE).
Ces gains proviennent d’un meilleur suivi des émissions (mesurer pour agir), d’une conduite plus écoresponsable et de l’élimination des trajets inutiles. Certaines flottes pionnières ont même observé jusqu’à 20 % d’économies de carburant grâce à ces mesures combinées, ce qui se traduit directement par une baisse équivalente de leurs émissions de CO₂ et de leur impact carbone.
Grâce à ces outils, les responsables logistiques peuvent mesurer en temps réel l’empreinte carbone de chaque véhicule, comparer les performances des camions (consommation aux 100 km, litres par tonne-kilomètre, etc.), et planifier des actions de compensation ou de transition énergétique là où les gains atteints ne suffisent pas. À partir des données collectées, des indicateurs clés (par exemple : litres de carburant par m³ transporté, kilomètres non productifs, heures de moteur au ralenti) permettent de calibrer des objectifs de décarbonation crédibles au sein de la flotte.
Ce cadre technologique est particulièrement bien adapté aux spécificités du transport routier. Les camions parcourant de très longues distances ont un fort potentiel d’amélioration sur le plan carbone. En utilisant la télématique pour surveiller l’état mécanique et optimiser les tournées, puis en planifiant la maintenance exactement au bon moment, on obtient un parc plus fiable, moins de remplacements prématurés de véhicules lourds, et un impact environnemental réduit.
La combinaison de la maintenance préventive et de la télématique GPS permet de réduire les émissions de CO2 de l’ordre de 8 à 15 % en moins d’un an pour une flotte de transport routier. Certaines entreprises ont même constaté jusqu’à 20 % d’économies sur le carburant, ce qui se traduit directement par une réduction équivalente du bilan carbone de leurs opérations
Il est crucial de pouvoir mesurer précisément l’empreinte carbone de son activité en temps réel. Trois indicateurs (KPI) ressortent comme essentiels : la consommation énergétique par m³ transporté, les kilomètres inutiles parcourus et les heures de moteur au ralenti. Le suivi rigoureux de ces métriques permet de calculer au plus juste les émissions de CO₂ par véhicule, d’optimiser le déclenchement des interventions de maintenance, et d’orienter la suite de la transition (transition énergétique, programmes de compensation carbone, etc.) si nécessaire.
L’adoption conjointe de la maintenance connectée et de la télématique embarquée améliore le TCO (coût total de possession) des flottes, prolonge la durée de vie des véhicules et réduit les renouvellements anticipés. Elle contribue concrètement à la réduire les émissions de carbone du secteur et renforce la crédibilité environnementale des transporteurs en France comme en Europe.
Ces solutions fournissent en outre des données fiables sur l’empreinte carbone, alimentant les démarches RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et les rapports de développement durable avec des chiffres tangibles. Les responsables logistiques peuvent ainsi aligner leurs objectifs sur les initiatives durables, suivre les progrès réalisés et décider d’investissements ou de mesures de compensation ciblées sur la base d’indicateurs objectifs.
En conclusion, les actions présentées – maintenance préventive optimisée et télématique embarquée – constituent des leviers immédiats et concrets pour réduire l’empreinte carbone du transport routier. Elles offrent aux transporteurs un moyen efficace de diminuer leurs émissions sans attendre, tout en améliorant leur performance opérationnelle (économies de carburant, fiabilité accrue du parc).
À l’heure où les objectifs climatiques se font plus pressants, intégrer ces solutions technologiques renforce la durabilité du secteur et prépare la transition vers des modes de transport encore plus propres.
Bien entendu, ces approches ne s’opposent pas aux autres solutions écologiques de fond (adoption de carburants alternatifs, électrification progressive des véhicules, report modal vers le rail, etc.). Cependant, elles ont l’avantage d’être applicables immédiatement sur les flottes existantes. En combinant éco-conduite, entretien rigoureux et outils de suivi en temps réel, le transport routier peut aligner son activité sur les engagements du développement durable.